Histoire du hammam
Hammam signifie « source de chaleur » en arabe Selon les informations enregistrées par les historiens et les archéologues, Construit des bâtiments indépendants pour se baigner en Mésopotamie, à Babylone, en Inde et En Egypte ancienne. Cependant, la construction de grands bâtiments, la présence d'un système d'auto-échauffement et le flux de l'eau chaudes coïncident avec les Romains.
Ils utilisent un type de système de chauffage par le sol qu'ils utilisent pour chauffer les maisons pour les bâtiments des bains. Et Le concept de ?bain romains? émerge. Il est connu sous le nom de ?bain turc? car il a été développé sous l'influence de la culture et de l'architecture ottomanes. Mais les Romains ont une grande part dans la fondation du bain.
L'histoire du hammam, appelé aussi « bain maure » ou « bain turc », est ancienne puisqu'elle remonte à l'époque gréco-romaine, notamment lorsque l'Empire Romain s'étendait jusqu'à l'Orient. En effet, l'architecture des bains grecs et des balnea romains inspirèrent l'architecture et le concept de ces bains de vapeur.
Cependant, ils ne devinrent l'un des éléments essentiels de la ville arabo-musulmane qu'après l'avènement de l'Islam, au 7ème siècle. Les préceptes islamiques recommandent, en effet, une hygiène minutieuse. De plus, la pratique des ablutions rituelles, effectuées avant les cinq prières quotidiennes est grandement facilitées par la présence d'un hammam à proximité de la mosquée. La pratique du hammam a donc suivi l'expansion de l'Islam, comme en témoignent les nombreux hammams toujours présents en Iran, en Turquie, et à travers l'Afrique du Nord, depuis l'Égypte jusqu'au Maroc.
Ces bains remplissent encore cette fonction de « salle de bain » dans les lieux les plus populaires, où les gens ne disposent pas forcément de l'eau courante ou d'une douche.
Un hammam se compose généralement de trois pièces, plus ou moins chaudes. La tradition, qui permet de se laver en profondeur, exige de rester un moment dans la pièce la plus chaude, afin d'ouvrir les pores de la peau, de transpirer et d'évacuer les toxines. Ensuite, on se lave dans la pièce à chaleur intermédiaire. Pour cela, il faut se savonner, soit au savon d'Alep, au Proche-Orient, soit au savon noir, au Maghreb, et se frotter la peau énergiquement avec un gant spécial appelé « kessa », qui permet d'éliminer les peaux mortes. On peut être soutenu dans ce gommage par un(e) employé(e) du hammam afin qu'il soit bien efficace. On obtient ainsi une peau douce, débarrassée de ses impuretés.
Le hammam remplit une autre fonction, qui tend toutefois à disparaître : celle d'un lieu de rencontre et de sociabilité.
Ce sont dans ses murs que tous les habitants d'une même ville pouvaient se retrouver : riches et pauvres, jeunes et vieux...
Les jeunes filles en profitaient pour faire admirer leurs serviettes brodées tandis que les femmes plus âgées choisissaient des épouses potentielles pour leurs fils. Il existait d'ailleurs un ensemble de codes pour connaître la situation familiale d'une femme (célibataire, mariée, veuve ou divorcée) selon la couleur des serviettes qu'elles utilisaient. Les hommes, quant à eux, évoquaient leurs affaires privées ou politiques. Aujourd'hui encore, les hommes et les femmes se baignent séparément, sauf dans les lieux les plus touristiques et modernes.
Le hammam possède un dernier atout, essentiel de nos jours. C'est en effet un lieu majeur de détente pour les citadins, qui y passent après le travail pour se ressourcer et prendre soin d'eux, loin de l'agitation urbaine. Dans les hammams, on peut en effet se laver, bavarder, se reposer mais on peut également se faire masser, se faire raser pour les hommes ou épiler pour les femmes, boire un thé, lire la presse... C'est généralement la pièce la moins chaude qui permet de se reposer avant de reprendre ses occupations quotidiennes.